Bonne année à tous! on repart sur les chapeaux de roues, avec une session storyboard !
Nous faisons plusieurs tours de table afin que chacun donne ses idées sur le segment d'animation qu'il va avoir à réaliser : chacun y va de ses envies de séquences, de ses références de films ou de sketchs, on passe de références a Stanley Kubrik à Arnaud Tsamère, des illustrations de Frank Miller a Mike Mignola pour ceux qui veulent réaliser un segment en dessin animés...
Le storyboard a 2 fonctions : Il nous permet d'une part de coucher sur le papier nos idées, de quelque chose qui pourrait être abstrait, et il nous permet de prévoir a l'avance ce que nous allons avoir besoin de filmer, tant en terme de mise en scène, qu'en ébauche de méthodologie à appliquer pour parvenir a nos fins.
le storyboard est utilisé au cinema afin de prévoir la mise en place nécessaire aux éclairages, camera, à la création de décors etc, c'est encore plus vital lorsque l'on aborde l'animation, ou tout doit être créé, les décors, les personnages, l'éclairage, les actions etcL'animation étant un processus fastidieux il vaut mieux imaginer a l'avance ce que l'on va avoir à voir a l'écran, pour au final ne créer que ce qui sera nécessaire.
Chacun crayonne donc ce qu'il imagine a l'écran, indique le type d'animation qu'il pense utiliser, ce qui permet aussi d'ébaucher les moyens techniques qui seront a mettre en oeuvre pour y parvenir et l'aspect souhaité (la direction artistique).
L'atelier du jour permet surtout à chacun d'exposer au groupe ce qu'il imagine après écoute du morceau et connaissant la thématique abordée, celle de la guerre, du questionnement, des errements répétitif pouvant y mener.
La structure du morceau, elle aussi répétitive, permet d'imaginer des moyens de lier soit dans le thème abordé par chacun, soit par une gestuelle commune ou d'autre moyen encore, ces séquences disparates et hétérogènes par essence puisque réalisées par des individus utilisant des techniques différentes.
Sebastian imagine notre planète qui se désagrège (le visionnage partiel de 2012 de Roland Emerich doit y être pour quelque chose)
Laura a une vision plus précise de son récit, tant dans le déroulement et la mise en scène que dans l'aspect graphique (bd réaliste européenne, type largo winch par exemple) avec des références cinema et clip.
Elodie a des plans et des actions en tête, qu'elle imagine en 3d
Eva a toujours des envies d'animations en dessins animé, nous devrons probablement passer par du rotoscopage ( voir atelier de fontaines).
Lallie imagine une ville en ruine en lego, où un personnage écrasé par les ruines se lamente.
Salima plus fraîchement arrivé dans l'atelier murit encore ses idées.
Pour illustrer mes propos j'ai amené 3 livres :
"Chicken Run l'éclosion d'un film" qui contient des planches de storyboard du film instructive
"A bug's life:the art and making of an epic of miniature proportions" qui dispose de planche de concept et surtout des exemple de story board en couleur pour montrer l'importance d'indiquer de même l'ambiance coloré par séquence ce qui donne le ton des plans a réaliser.
et a nouveau " Les plans au cinema" de jeremy Vineyard pour que chacun puisse se remémorer les noms des différents types de plans cinématographique et aussi se redonner des idées de mise en scène possible
La semaine prochaine donc si tout le monde crayonne bien, nous passerons a l'étape suivante, a savoir la création d'une première animatique, technique qui consiste a récupérer les dessins du storyboard afin de l'animer de manière sommaire pour prévoir la durée des plans a réaliser et affiner la mise en scène.
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