L'artiste



Angil :
Angil est le nom utilisé par Mickaël Mottet pour écrire des chansons en anglais depuis près de 15 ans.
The Hiddentracks est le nom du collectif qui l’accompagne depuis 2004.

Le groupe au complet compte 8 musiciens (batterie, contrebasse, guitare, cordes, cuivres et bois, percussions) et deux illustrateurs.
Leurs disques (3 albums, 2 Eps et 2 collaborations) sortent sur le label indépendant We are Unique! Records (distribué par La Baleine).

We are Unique! Records a signé une licence au Royaume-Uni avec le label Megaphone (Karen Dalton, etc.) en 2004 puis une licence internationale avec Chemikal Underground (Mogwai, Arab Strap, etc.) en 2009 ; deux albums d’Angil and the Hiddentracks, ont donc été distribués internationalement.

Le dernier album en date, intitulé The And, est sorti en mai 2010.
L’album comptait de nombreuses collaborations vocales, parmi lesquelles Lætitia Sadier (Stereolab), Françoiz Breut, Jim Putnam (Radar Brothers), Emma Pollock (Delgados), Raymonde Howard, Half Asleep. 

Critiques :

Un grand album. Le folk redevient une musique dangereuse… Angil & the Hiddentracks aiment taquiner les mélodies dans le sens inverse du poil. (Martin Cazenave)
Son écriture se donne la liberté d’être tour à tour électrique et presque silencieuse, mélodieuse et abstraite, très directe et plus contournée. (Richard Robert)
Les Inrockuptibles

“L'écoute d'Oulipo Saliva n'est ainsi à aucun moment une épreuve pour les oreilles. Lorgnant sur le hip-hop ? habitude prise avec The John Venture -, Angil fait également des œillades insistantes aux formes mouvantes du jazz. Ce fanatique de Sun Ra dirige sa petite troupe de musiciens comme Charlie Haden le faisait à l'époque du Liberation Music Orchestra, avec une réelle envie de mélanger les genres. De l'efficace Trying to fit au sublime Narrow Minds, Angil n'oublie également jamais, malgré son cahier des charges on ne peut plus complexe, de travailler ses mélodies. Coup de maître, Oulipo Saliva confirme le talent indéniable de ce musicien hors norme et se place d'emblée comme l'un des albums importants de l'année 2007.”
Les Inrockuptibles

“Un piano légèrement désaccordé, une compagnie de musiciens organiques jouant cuivres, cordes et percussions. Aussi satisfaisant et riche que son prédécesseur, le fait que ce nouvel opus lui soit si différent dans la forme vient renforcer le sentiment que l'on tient bien en Mickaël Mottet l'un des plus originaux et créatifs auteurs de l'Hexagone.”
Magic

“One of the most compelling records of the year”
The Herald

“Il faut l'écrire maintenant pour que tout le monde le sache : The And est un petit chef-d'œuvre.”  
Magic 

Deschannel :
DESCHANNEL, groupe stéphanois, a été créé en 1999 par Anthony Goncalves (Tragic Vilnius, H-Trance), alors unique maître à bord, Depuis février 2007, un nouveau membre, Laurent Holdrinet, a rejoint Deschannel et complète les concerts de videos jouées en direct. La musique de Deschannel, composée principalement à partir de synthétiseurs analogiques et de samples, pourrait se définir comme électro hip hop instrumental avec une touche de progressif et de rock, dû au passé musical rock de ses membres au sein de nombreuses formations.

2011 :Album "Moderne ≠ Progress"

Critiques : 

" ...enfin un groupe qui revendique Ennio Morricone comme influence, sans le trahir, usant de l'électronique pour en défendre la cause sans en perdre l'âme ."
CD1D.com

“Largement inspiré par des artistes comme Kraftwerk ou François de Roubaix, Deschannel a toutefois du mal à cacher son attirance pour la musique planante de Air. De tout l'album se dégage une atmosphère cosmique, faisant écho à une espèce de puissance poétique.”      
Trax

Jerri :
2009 : Album "Jerri"

Sombre et dense, le nouveau projet d'un Stéphanois de première division
Quand il ne reprend pas à l'identique, sur scène, un album entier de Pavement ; quand il ne gagne pas sa vie en réalisant des traductions ; quand il ne prête pas ses excédents de musique à 0°, Broadway ou Hiddentracks ; quand il n'organise pas des concerts ; quand il ne milite pas pour la licence Creative Commons ; quand il ne passe pas sa vie à écouter aussi bien le jazz le plus cosmique que le R&B le plus bling-bling, le hip-hop le plus obscur que le freak-folk le plus halluciné, peut-être Mickaël Mottet trouve-t-il deux secondes pour dormir. Et rêver d'un monde où, loin des utopies de l'esperanto, il existerait une langue universelle, qui mélangerait tous les dialectes de la musique en un patois fluide, chantant et tranchant.
A travers tous ses projets, dont sa maison-mère Angil, où il mélange ses passions sans faire le malin alchimiste, Mottet depuis plus de dix ans métisse, dévisse, dévie, évide. Un art de l'épure, de la réduction au minimum vital de tous les genres convoqués sous son scalpel qu'il partage notamment avec le collectif californien Anticon, et qu'il applique aujourd'hui avec Deschannel sous le nom de code Jerri.
Jerri et pas j'ai ri : il fait sombre et froid dans ce nouveau laboratoire où Mottet et ses troupe forcenées testent la résistance à l'angoise, aux stridences électriques, aux beats toxiques. Parfois, dans ces dédales et corridors gluants, on a l'impression d'entendre Robert Wyatt psalmodier un rap patraque ou TV On The Radio décentré par la tempête en New Jersey, chez Yo La Tengo.
C'est grave, intense, tendu et pourtant suffisamment charnel pour ne jamais virer au clinique, au cours magistral en musicologie déviante. “What is the use of playing more music?” s'affole le rap de The M.I.A. Thing. A offrir les quelques frissons, et pas seulement de froid, qu'ordonnent ces chansons détraquées et pourtant envoûtantes.”
               
Les Inrockuptibles